NOMAD : Genèse et Origines

Créé en 1978 : l’association NOMAD l’aventure solidaire s’engage ici & ailleurs, avec des femmes et des hommes, dans un esprit d’échange et de coopération.

A la suite d’un séjour en Inde dans une communauté indienne souffrant de la lèpre, Daniel FILLOD Président fondateur, artiste peintre créé le Club Nomades devenu NOMAD l’aventure solidaire.

Maurice FABRE ancien ingénieur d’IBM jouera un rôle majeur en tant que Président et impulsera de belles collaborations et réalisations. Sa maîtrise de la langue de Shakespeare était un plus comme le reste…il rejoint les étoiles le 07 Mars 2017

Depuis 1986 : NOMAD l’aventure solidaire est une association humanitaire qui agit pour le Respect des droits de l’homme et des Libertés Fondamentales : Le Droit à l’Education, à la Santé, au Travail, à la Culture, à la Liberté de conscience…En référence à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et à la convention relative aux Droits de l’Enfant.

Depuis le 08 juin 2005 : l’Association est reconnue à caractère d’Assistance & Bienfaisance.

L’année 2012 marque un tournant décisif de l’association. Une nouvelle équipe arrive et décide avec les anciens de renommer l’association, le mot club est limitant.

Un travail d’équipe et c’est à l’unanimité que le nom émerge NOMAD est avant tout une aventure Humaine & Solidaire !

Pour notre plus grand plaisir, le nouveau logo sera réalisé par l’Artiste Jean THIRY et Gabriel FABRE. Les nouveaux statuts sont déposés & enregistrés par la sous préfecture le 26 juin 2012.

Et l’Aventure continue…

1986 > 2012 > 2016 des évènements marquants pour l’Association NOMAD

Janvier 1997 : Concrétisation de nos actions !

La Construction

Le centre a été construit en pleine campagne, à environ 25 kilomètres de la ville de Jaipur, et à environ 1 kilomètre du centre du village de Ramgarh. Le terrain de 4 hectares a été acheté par un membre du Club Nomades en 1989, et donné à SMK pour servir dans le cadre de leurs actions contre la lèpre.

Pour ces personnes défavorisées, Ramgarh c’est :

  • Apprendre un métier en concevant une formation spécifique à chaque malade, en fonction de l’éventail de formations offertes et des capacités de l’individu à les mettre en pratique;
  • Les rendre autonomes en les aidant à se réintégrer dans la société en leur dignité d’homme et en leur permettant de subvenir à leurs propres besoins;
  • Les soigner définitivement.

Le centre de Ramgarh doit logiquement permettre de former et soutenir la réinsertion de 750 familles pendant les 10 années à venir. Il pourra aussi servir d’exemple à suivre. Venant en complément au programme d’éradication, on peut donc s’attendre à une réelle amélioration de la dimension du problème des lépreux dans la région, dans un avenir pas si lointain.

La lèpre dans le monde

Des chiffres alarmants

  • Entre 1 et 2 millions de malades atteints de séquelles invalidantes;
  • Plus de 800 000 malades en cours de traitement;
  • 747 369 nouveaux cas de lèpres dépistés en 1998;
  • 10 % des nouveaux cas sont des enfants âgés de moins de 15 ans (OMS / Juillet 1999).

La maladie et son traitement

La lèpre sévit dans les pays pauvres où les conditions sanitaires et d’hygiène sont défectueuses. C’est Armauer HANSEN qui découvre la cause de ce fléau : en 1873, il met en évidence le Mycrobacterium leprae dans les lésions cutanées,qui se présente sous 2 formes :

- la forme tuberculoïde ou paucibacillaire (peu de bacilles) : peu contagieuse, elle se traduit par la présence de tâches cutanées, décolorées et insensibles,

- la forme lépromateuse ou multibacillaire : forme grave et généralisée de la maladie. Elle présente des tumeurs visibles, surtout au visage, un écoulement nasal très contagieux.

L’insensibilité des extrémités entraîne blessures, gangrènes et amputations. Le traitement de choix efficace est l’utilisation conjointe de 3 antibiotiques : Dapsone, Clofazimine, Rifampicine. De nouveaux antibiotiques sont à l’essai et un vaccin est à l’étude.

A la fin de la deuxième guerre mondiale, Raoul Follereau est le premier à s’intéresser au sort de ces gens rejetés de la société à cause de cette maladie qui n’est, ni héréditaire ni contagieuse si l’on respecte certaines précautions d’hygiène.

La lèpre en Inde

Actuellement on estime à plus de 500.000 le nombre de malades de la lèpre (estimation de l’Organisation Mondiale de la Santé en 1998) en Inde, qui vivent comme de véritables exclus et parias. La plupart du temps, les superstitions restant encore très tenaces, ils sont chassés de leur village et même de leur famille, et se retrouvent ainsi à mendier et peupler les bidonvilles à l’écart. Leurs enfants se trouvent ainsi pénalisés par leur état et sont en général privés de toute éducation scolaire.

Il y a entre 50 000 et 70 000 lépreux au Rajasthan notamment à proximité des agglomérations urbaines. La proportion de ceux qui ont une activité réelle est inférieure à 10 %, soit parce qu’ils sont rejetés, soit sans instruction.